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Herminator est sous pression. Tout commence à Reykjavik, match soldé par un nul certes, mais il semble que les Hard Bulls aient pris un coup de froid. De retour en Autriche et la fraiche météo nordique, ce sont les coups de poings et les plaquages terribles des Soneuz Bateuz qui font le reste du travail. Trois kills terribles et des joueurs amochés plus tard, le sort s’acharne encore.

Mais ce n’est pas fini. Ne dit-on pas "Jamais deux sans trois"? Nous apprenons que c'est la même feuille de match que les arbitres valident pour le match contre Caracas que celui de la semaine passée contre Moa!

Voyez plutôt: Sarioglu, Gavrikov sérieusement amochés se retrouvent dans l'effectif du match alors qu'ils sont de toute facon hors d'etat de jouer l la composition officielle m'a pas été enregistrée! Et Comble du ridicule, les joueurs, ecoeurés et affaiblis, ne savent pas jouer la strategie mise en place !

Un contre-temps singlant puisque le match se solde encore par une défaite.

Selon Klaus Heidegger, directeur de l’information, il s’agirait d’un coup monté de certains membres du staff et de certains joueurs des Bulls, qui profitant certainement de certains liens obscurs avec les arbitres ou les adversaires essaieraient de faire tomber Herminator.

Selon Difida, Herminator est un despote, un tyran et ne reconnaît pas ses fautes. « Il nous fait bosser comme des nègres, et avec ça nous fait même pas jouer ne serait-ce qu'un demi quart-temps. »

Zahedi, (un autre remplaçant de la même trempe que Difida) prétend qu’il ne faut pas s’étonner des résultats, Herminator est tellement têtu qu’il ne changera rien jamais à sa gestion des hommes et ses stratégies basiques.

Les fans commencent eux aussi à grogner, bien qu’ils continuent à affluer dans la Metropolitan Arena. « C’est une honte ! Ils paient des salaires pas possibles à des joueurs venus d'ailleurs, même pas capables de jouer le haut du tableau et qui avec leur blé mangent le pain des autrichiens! Moi j’vous dis si j’étais entraîneur, je virerais tous ces Yougoslaves et Turcs et les remplacerait par des vrais mec, blonds et blancs,grands et costauds, j'veux pas de ces sous-loupettes venus de Sofia, Kiev ou Beyrouth ! Herminator dehors, en plus t'es même pas viennois! » Hurle Franz Ferdinand, un fan tatoué au crâne rasé.

A n’en plus rien comprendre, c'est pourtant ces mecs pas grands, pas blond et pas costauds qui sont champions d'Open.

Pourtant selon Klaus Heidegger, il s’agit bien d’un coup monté pour déstabiliser les Hard Bulls dans leur prometteuse mais encore jeune carrière. Une enquête interne sera initiée.

Enfin, coup de grâce, voilà qu’un journal populaire et populiste, le "Oesterreich Bild Zeitung" dont nous tous en faisons du papier toilette tous les dimanches, révèle que les Hard Bulls sont déficitaires depuis bien longtemps. Arthur Fox, le trésorier et Helmut Oder le Directeur General ont, sous la pression, dû monter au créneau et annoncer des coupes sèches dans les budgets de recherche et le centre d’entraînement. Selon Fox : « Les Hard Bulls vont très bien, nos gladiateurs doivent bien gagner leur vie et nourrir leurs familles, puisqu’à tous moment leur carrière risque de basculer dans l’arène. C’est pourquoi nous gelons nos fonds destinés à la recherche et aux rookies.» Un commentaire apaisant mais pas très clair.

Alors que Herminator reste discret et se tait, c’est sur ces événements déstabilisants que les Hard Bulls se déplaceront à New York. Que diront les bookmakers ? Certainement ils ne donneront pas cher de la peau des viennois ; les Rangers veulent se revancher du 20-0 de la saison d’Open passée.

Nous dirons pour conclure: Up the Hard Bulls! In unserem Blut fliesst die Siege, Alle für eine, einer für alle! Gibt nie auf, Jungs!