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La semaine dernière, certains coachs exposaient publiquement leurs craintes quant à un éventuel mauvais déroulement du marché des transferts qui commençait ce dimanche, lors de la dernière journée de championnat. Par contre aucun d'entre eux ni personne d'autre n'avait anticipé que les problèmes rencontrés seraient dus à une grève surprise des agents de joueurs.

En effet, alors que tout semblait se dérouler comme prévu et que la grande majorité des joueurs en fin de contrat avait, par le biais de leurs agents, resigné une entente avec leurs clubs d'origine, voilà que certains agents décidaient de ne pas remettre à temps les documents officialisant les resignatures de leurs clients.

Cela fait maintenant trois mois que bon nombre d'agents réclamaient un plus gros pourcentage de profit sur le salaire des joueurs. Les 20% habituellement prélevés par les agents ne semblaient plus suffir. Ces derniers menaçaient donc d'agir si une nouvelle entente n'était pas trouvées. Devant le refus général des joueurs, les gérants se sentaient donc en droit d'agir.

Toujours est-il que la nouvelle a fait l'état d'une bombe au sein de toute la ligue si bien que les rencontres de fin de saison ont été reportées afin de donner un délai suplémentaire aux club pour qu'ils resignent leurs joueurs sans passer par l'intermédiaire de leurs gérants.

Bob Johnson, des Milwaukee Thunderbirds, était un des joueurs touchés par la grève. Voici ce qu'il répondaient à notre journaliste:

Anna-Lise Moissa: Bob, Tim Bailey, votre gérant est injoignable depuis l'annonce de la grève. Que pensez-vous de ses agissements et de ceux de ses confrères?

BJ: Ouai ben c'est nul à chier. Pi c'est un peu normal qu'il ne vous parle pas. Ce n'est pas trop possible en ce moment voyez. Ils auront plus vite fait de réapprendre à parler au plâtre qu'au bonhomme voyez.Enfin moi j'en veut plus d'agent. Ce sera 20 000 et voilà.