World Ultraball News

Bonjour à tous,

il est maintenant clair qu'il faudra un réel miracle aux Black Omega pour qu'ils participent à la montée en Golden cette saison.

En effet, Metropolis se doit de défaire New York et Oslo doit perdre contre Mont-de-Marsan... tout en espérant une victoire des Black Omega aux mains de Rennes.

Cette impasse, bien des gens l'expliquent par un manque de professionnalisme de la part de B. Copeland. Oui celui-là même qui a fouetté son équipe pour qu'ils performent mieux tout au long de la saison. Le capitaine et meilleur compteur de l'équipe (39 points).

Devant le match nul que les Black Omega ont subit devant Speedball City, Copeland a été jugé grand responsable de ce score. Lui qui pourtant a marqué un but et a travaillé fort, on lui accorde un manque de persévérance en fin de partie.

Face à de telles accusations, voici ce que Bernie Copeland avait à nous dire.

"Je suis fier d'être un membre de cette équipe, une équipe avec du caractère qui laisse place dernièrement à de nouveaux joueurs. Ce grand ménage est, selon moi, pour le mieux. Il est vrai que je suis déçu de ne plus côtoyer les Uluinayau et Jayawardene, joueurs qui avaient gagnés mon respect. Cependant, je pense que c'est pour le mieux de l'équipe et du spectacle.

La preuve est dans nos résultats de cette saison. Avec un match de moins de joué que l'an passé, les résultats sont on ne peut plus clairs. 5 points de plus au classement, 2 victoires de plus, une sixième position contrairement à la 19e l'an passé et surtoutun +13 au lieu du catastrophique -72 de l'an pass.

Tout ces changements ont fait bouger beaucoup de choses, ça a changé notre façon de nous préparer à un match, ça a changé notre attitude sur le terrain aussi. Comme je le disais, je suis fier d'être un membre de cette équipe. Ce n'est pas la motivation qui me manque cette saison.

En fait, pour en venir à votre question du départ, je ne sais pas trop ce que je dois en penser. Je pense que je me réjouïssait déjà de la victoire. J'avais battu facilement le gardien lors du premier quart temps. J'ai fait peut être trop de visualisation au lieu de réellement mettre la balle dans le but. Je me revois encore et plus j'y pense, plus j'ai commis une grave erreur. J'ai sous-estimé mon vis-à-vis. J'ai été surpris. Déçu de moi? Bien sur, mais je ne dois pas m'arrêter sur ce lancer et arrêter de regarder vers l'avant. De belles années sont devant moi dans ce sport. J'espère simplement que mes coéquipiers pourront me pardonner ce manque qui nous a coûté non seulement la victoire, mais également probablement la montée. On ne m'y reprendra plus."

Voilà, c'était les commentaires plus que clairs de Bernie Copeland face au match nul disputé la semaine dernière contre Speedball City Fatal Justice. J'ai également récolté un autre commentaire d'un nouveau venu, Gynther qui a été signé pour 2 saisons.

"Vous voulez savoir ce que je pense de Copeland? C'est un chic type, il a du coeur au ventre. Il est déterminé. Je ne suis pas prêt à lui donner tout le crédit pour le succès de l'équipe cette saison, c'est un travail d'équipe. Je vois des freluquets se défoncer dans les pratiques. Des hommes que je casserais en deux du regard, mais ils sont toujours là. Ils se démènent chaque match pour mener l'équipe à la victoire. Copeland, c'est une pierre angulaire, mais il peut être remplacé. Nous savons tous qu'il peut nous quitter lors des prochaines enchères. J'aimerais mieux qu'il demeure membre de l'équipe, mais s'il doit nous quitter, je suis certain que l'équipe s'en remettra.

"Somme toute c'est une bien belle 'petite' équipe. L'organisation est jeune et dynamique, les joueurs ont le désir de gagner et moi... bien moi j'espère faire assez parler de moi pour que l'on me resigne à la fin de la saison prochaine."

Voilà, une 'petite équipe', pour utiliser les mots du nouveau venu Gynther, qui fait parler d'elle même si ses chances de monter en Golden sont quasi nulles. Une équipe qui, si elle ne monte pas cette saison, fera la montée la saison prochaine ou lors de la suivante. Je pense que même s'il s'agit d'une équipe de petit marché, ils vont percer un jour ou l'autre le monde des grands et dominer ce sport.

Pour utiliser les mots de Bester : "Un jour ou l'autre, que ce soit par les technologies ou la qualité des joueurs, Syrius Planun laissera sa marque dans Ultraball. Comme tous, nous aimerions que la marque se fasse le plus rapidement possible, mais nous savons être patients. Les joueurs sont déterminés, les chercheurs développent de nouvelles techniques de jeu. Bref, nous formons une grande famille. Il est venu le temps d'accepter nos rôles et de les jouer à fond. L'équipe fait ses frais, les fans sont heureux du spectacle offert... je suis content. Mais j'aimerais être encore plus content..."