World Ultraball News

C'est cet après-midi que la nouvelle est tombée: le Kolonel et ses hommes ont enfin pu quitter les sordides cachots parisiens, après leur embastillement la semaine passée.

En effet, faute de preuves, la justice française ne pouvait se permettre d'amorcer la machine judiciaire. Le Kolonel ne doit donc son salut qu'au suicide de deux des témoins principaux hier soir, tous deux ayant sauté du même pont, à seulement quelques minutes d'intervalles ! Le hasard est parfois surprenant.

Fait déteminant, l'accident tragique survenu à la seule personne ayant clairement, selon ses dires, identifié le Kolonel en personne. Une malheureuse chute dans son escalier en se rasant le matin aura eu raison des derniers espoirs des français. L'homme a été retrouvé dans l'après-midi, la gorge tranchée, ironie du sort, par son propre rasoir. A noter une douzaine de fractures aux orteils et aux doigts inexpliquables, ainsi que des coupures à différents endroits du corps, provenant du même rasoir. Les services secrets français et allemands mènent leur enquête en collaboration et n'écartent aucune hypothèse, mais penchent pour la thèse du sado-masochisme. Le nouveau voisin de la victime, Herbert Flensgratz, aurait surpris celui-ci un fouet à la main, l'oeil "lubrique et pervers", ajoutant qu'il avait tout d'un "parfait déjanté, ne disant jamais bonjour ou auf wiedesehen, mais souriant souvent bizarrement en se frottant les mains". La femme de ce fou furieux notoire a également disparu mais la police penche pour la thèse de la crise de la quarantaine.

C'est une véritable chance pour nos honorables compatriotes qui n'auont pas a endurer les souffrances d'un procès, gagné d'avance certes, mais toujours pénible.

Ces évènements nous font dire que la vie ne tiens vraiment qu'à un fil parfois. Faites bien attention en vous rasant !