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"On refait le match" Ushuaïa - Milwaukee
--> Personne n'aura eu sa revanche...

Il n'aurait pas fallu grand chose pour que ce match bascule, d'un côté comme de l'autre. Une stratégie nord-américaine en bonus à deux doigts de ne pas inscrire son cinquième point, une stratégie sud-américaine de buts bien bloquée par la défense. Le score est équilibré, à l'image des équipes et du match.

Mais ce score est aussi terriblement frustrant. Rappelons que les Lizards et les Thunderbirds s'étaient déjà séparés sur un match nul (10-10) à l'issue de la saison 2103, et que sommes toutes, ces deux points remportés au classement général ne satisfont pas vraiment des équipes qui restent bloquée côte à côte en deuxième partie de tableau, en plein ventre mou, indépétrables.

Une fois n'est pas coutume, c'est au capitaine des Lizards que nous nous adresserons aujourd'hui pour notre émission "On refait le match".


Interviewer: Enrique De Oliveira, bonjour, bienvenue sur ce plateau.

Enrique De Oliveira: Bonsoir, ravi d'être parmi vous ce soir. Et merci pour votre invitation.

I: Enrique vous connaissez le principe de l'émission. Vous nous racontez le match, puis on le refait ensemble, en imaginant comment le match aurait pu être ce qu'il n'a pas été.

EDO: Tout à fait.

I: Alors premier quart temps, Les Blue Lizards à l'offensive, on voit les images...

EDO: Attaque classique, cherchant à prendre appui sur un blocage puissant pour positionner Yuri Shvec en attaque et lui donner une balle à tirer au but. Malheureusement le blocage ne réussit pas à démarquer le blitzer, la balle parvient jusqu'à Yuri, mais il est plaqué au sol, les Thunderbirds tentent une balle en avant pour démarrer une contre attaque, mais je suis en mesure de récupérer, je cherche à trouver quelqu'un à l'avant, et la balle vient mourir dans la melée au moment où le buzzer retentit.

I: Parfait, plusieurs possibilités. Qu'est-ce qui aurait pu se passer ?

EDO: Evidemment Yuri aurait pu esquiver le double placage et s'enfuir vers le but. C'était le scénario idéal. A mon avis c'est là que se joue le quart. Par ailleurs la relance des Thunderbirds aurait pu aboutir, pour autant qu'ils aient deux hommes à l'avant à ce moment là, ou un blitzeur assez glissant pour me filer entre les doigts. Si ils avaient marqué à ce moment, ça nous aurait tué le moral !

I: Deuxième quart temps, on sent Milwaukee décidé et agressif.

EDO: D'entrée ils montrent un jeu très viril avec des placages très appuyés. Ils cherchent visiblement le bonus en fonçant en bloc. On tient bien le choc et là sur un coup de chance Roy peut récupérer la balle et tenter la relance. La balle atterrit au pied du mur de Milwaukee. Jonhson des Birds et Roy foncent pour récupérer pendant qu'un pugilat s'installe le long de la rambarde sud. Roy a de l'avance, mais Johnson est plus rapide et finit par plonger dans les jambes de Roy plutôt que d'essayer de jouer la balle. Trop tard pour faire quoi que ce soit. A nouveau un quart temps pour rien.

I: Bon, manifestement deux grands scénarios à nouveau. Si leur pack offensif passe...

EDO: Oui, c'est la difficulté du jeu de bonus. Si la balle parvient dans un coin, c'est une question de rapport de force. Si la balle est stoppée en route, par une interception ou comme ici par un bon blocage, c'est loupé. Pour le coup, je pense que c'est Kercs qui bloque bien son ancien coéquipier Mooney en possession de la balle dès le clash au milieu du terrain. La balle tombe à terre. N'importe qui aurait pu la prendre. Si Milwaukee la prenait, et éventuellement tentait un envoi par dessus les têtes vers notre coin, on pouvait prendre un ou deux points bonus dans la tronche. Peut-être même plus, il aurait fallu voir qui allait la récupérer. Mais là grâce à Roy qui reste debout balle en main, il valait mieux tout balancer devant et courir après que de tenter le portage et risque de rester englué dans le pack au milieu du terrain.

I: Mi-temps, qu'est-ce qui se dit dans les vestiaires ?

EDO: On était tous un peu sonnés. Milwaukee a choisit une approche rugueuse, et le break a servit a tout le monde pour reprendre ses esprits. Je pense que le score vierge à ce moment de la partie nous a donné du coeur au ventre. Si on avait été menés, je pense qu'on n'y serait pas retournés avec la même rage. Mais là on avait mesuré les forces et vu qu'on était de taille à leur tenir tête...

I: Retour au jeu. Troisième quart et second quart offensif pour les Lizards.

EDO: Oui, on avait vu leur puissance de blocage en première moitié de match, et le coach a insisté pour qu'on minimise le contact pour en garder sous la pédale pour leur seconde attaque. On a fait monter Levene qui était encore bien frais, et il a tenté le zigzag dans la défense. Mieux qu'au premier quart, on réussit à le sortir debout dans la zone de tir, il tente le tir et... bon sang !! il nous la met à 20 centimètres du goal ! Là je vous jure qu'on commençait à en baver au niveau du blocage, alors je lui ai crié de foncer !! Il avait la main renforcé de Hjelmeset qui lui courrait après, alors je crois que ça l'a bien motivé pour être le premier sur la balle, et là à 50 centimètres, s'il la loupait on le pendait par les pieds en haut du Dôme. Heureusement il y est arrivé et on a pris l'avantage 5-0.

I: Quel quart-temps ! Milwaukee aurait pu récupérer la balle et faire s'envoler les 5 points !

EDO: Là c'est sûr. Après un loupé comme celui de Levene, si les Thunderbirds prennent le but, c'est de leur faute ! Levene suit sa propre action, se retrouve seul devant le but après une course dans la zone de tir, c'est heureux pour nous mais ils ont loupé l'occasion de se dégager.

I: Dernier quart temps. Vous menez, qu'est-ce qui se passe à ce moment là ?

EDO: Exactement ce que je disais pour le second quart tout à l'heure. Ils ont tenté le bonus, et contrairement à la première fois, cette fois-ci ils réussissent à faire passer Mooney avec Johnson et Ignatov en support. On était vraiment épuisés, alors une fois qu'ils ont filé, Roy et Arinjanahary ont cherché à leur faire lâcher la balle, mais ils étaient installés dans le coin, plus possible de les déloger. Arrrrrghh je peut vous dire que quand le cinquième point bonus s'est inscrit juste sur le buzzer, et qu'on s'est rendu compte que jusqu'à la dernière seconde on menait au score, pour finir par un bête nul, on se serait arraché les cheveux !

I: Cinq point bonus qui filent, on sent vraiment l'épuisement qui joue.

EDO: C'est clair. Il aurait suffit d'un seul placage sur le porteur de balle pour les retarder de quelques secondes et les empêcher de marquer 5 points. C'est râgeant mais je peux vous dire que vu le match, le nul est une juste récompense pour nos deux équipes.

I: Est-ce que par hasard la clé qui aurait pu débloquer le match en votre faveur ça ne serait pas Matteo ? Comment va-t-il d'ailleurs ?

EDO: Derek va beaucoup mieux, merci. Il est chez lui, repos total pendant encore au moins une semaine, puis on peut penser qu'on le revera à l'entraînement. c'est clair que sa carrure nous a manqué en défense, et peut-être la fraîcheur d'un bloqueur complémentaire aurait pu nous permettre de garder l'avantage au score comme je le disais. Cela dit Je pense que les Lizards ont joué un vraiment bon match hier et je ne suis pas sûr qu'une autre configuration de l'équipe aurait pu faire mieux.

I: Bon, Enrique, comme la formule de l'émission le dit "on a refait le match, mais on ne peut pas refaire le monde". Aujourd'hui les Lizards sont en neuvième position au classement général, loin derrière les pointures de la ligue. Comment vous appréhendez la seconde partie de la saison ?

EDO: Et bien la première moitié de la saison a été vraiment épuisante. Il nous manque clairement un peu de souffle pour nous sentir à l'aise dans la ligue. Cela dit on est en mesure de jouer le maintient et c'est ce qu'on va viser. On commence à se sentir vraiment à l'aise dans les nouvelles stratégies "platinium" du coach. Il est question d'essayer quelque chose d'un peu différent contre les Killa Clowns la semaine prochaine. Comme je vous le dit, si on peut encore gagner un match sur deux et rester en place la saison prochaine, les Lizards auront atteint leur cible pour la saison.

I: Enrique, sur une note plus légère, les rumeurs vont bon train concernant Natasha Bronski et vous, on parle d'un mariage.

EDO: Holà vous allez un peu vite là ! Je préférerais ne pas m'étendre sur ma vie privée, mais Natasha et moi sommes tous les deux connus du grand public maintenant que les Lizards sont en Platinium, il ne sert donc pas à grand chose de cacher la réalité. Cela dit, de là à parler de projets et d'avenir, c'est encore un peu tôt ! J'ai une carrière d'Ultraball à continuer moi !

I: Enrique De Oliveira, capitaine des Blue Lizards, un tout grand merci pour votre participation à cette émission, nous avons été ravis de "refaire le match" avec vous. Bonne chance pour la suite de la saison.

EDO: Merci à vous. Bonsoir.

Ecrit par JoeBernardo, le Mardi 16 Novembre 2004, 16:51 dans la rubrique La gazette.


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